Les pages de Marc Khanne

FAIR PLAY
Documentaire 26 minutes. 1999

Prix spécial du jury du Festival International de Vebron 1999

Label Images en bibliothèques 2000

1er prix du Festival de St Jean de Neste 2001

Résumé : Des artistes résistent spontanément à une interdiction ressentie comme injuste…

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… 1998, La troupe de cirque " Hazzard " s’est lancée dans l’organisation d’un vaste rassemblement de spectacles dans un champ, en Ariège, avec 200 artistes sous 7 chapiteaux. Ils appellent ça : " La foire Extraordinaire ". C’est la troisième fois qu’ils tentent cette aventure qui s’est jusqu’à là toujours bien passée. Mais la commission de sécurité débarque avant la fin des préparatifs et interdit la manifestation. Passé la stupeur, les artistes décident qu’ils joueront quand même, façon rave-party sauvage...

Production
: Ecransud.

Diffusion : Festival Résistances 1999 et 2005 - Festival de St Géniès 1999 - Festival Traces de Vie de Vic le Comte 1999 - Instants Vidéo de Manosque 2000 - Festival de St Jean de Bruel 2006

Presse

" La chronique passionnante d’une révolte pleine de chaleur, de personnages haut en couleurs, où se mêlent langues, émotions, interviews et spectacles… "

Vivianne Nortier, La Dépêche 99

" Alternant interviews, scènes de coulisse, clins d’œil sur les spectacles, " Fair- Play " s’affirme dans la veine du reportage sensible. "

Henri Beulay, La Dépêche 99

Extrait large (17')

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Synopsis
: The Foire extraordinaire ( the extraordinary fair) il a huge gathering of professional artists making the most of the off-season period to organise enormous live performance displays : music, circus acts, cabarets, street theatre, dance, poetry, but also craft market and the sale of farm products. Without any subsidies or authorisation, as the administration decided to ban the event because of security hazards, the performers resist and the promised amazing party takes place...

Commentaire (Marc Khanne)

Au début, je ne savais pas ce qui allait se passer. Je venais tous les jours avec une caméra muette super 8 pour filmer le montage des chapiteaux. Quand la commission de sécurité a débarqué et a interdit tous les spectacles, la tension est montée très vite. Du point de vue du cinéaste, il y avait enfin une histoire ! J’ai couru emprunter un caméscope pour avoir un peu de son. Tous les jours j’ai dû me faire prêter une nouvelle caméra. De fil en aiguille tous les formats y sont passés : Super 8, Vidéo 8, HI8, Béta, DVCam et même du 16 mm !. Tout le monde s’insurgeait en anglais, ça avait un petit côté " Ken Loach "… Finalement, le producteur toulousain Francis Fourcou m’a aidé à retourner des scènes et à monter ce film qui me faisait vivre pour la première fois tout l’intérêt mais aussi toute la difficulté de faire du documentaire…